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1905-1916 : LES BEAUX-ARTS,

LES PREMIERES ANNEES DE CREATION

Entre 1909 et 1917, Hélène Guinepied peint presque exclusivement  à l'huile, sur toile ou sur carton.

 

Ses oeuvres sont influencées par sa formation classique aux Beaux-Arts, ainsi que par l'impressionnisme. Au Marché, huile sur carton de petit format, rapidement brossée (ci-dessous, à gauche), est l'une des premières oeuvres peintes ; la vélocité de la touche ainsi que l'utilisation de couleurs pures révèlent l'influence du fauvisme, qui a fait son apparition en 1905 au Salon d'Automne.

 

Fascinée par la couleur, Hélène Guinepied trouve là un moyen d'expérimentation et d'expression qui privilégie la touche et la profondeur de champ. 

1917-1920: UNE PERIODE DE TRANSITION

Vers 1917, Hélène Guinepied abandonne presque complètement la peinture au profit de l'encre, de la gouache ou de l'aquarelle.

 

Même si l'influence de sa formation classique est encore visible dans les lignes ou les perspectives, les prémices d'une synthétisation des formes apparaissent.

Les paysages, qui représentent sa principale source d'inspiration, sont traités avec un certain réalisme.

 

Le trait révèle déjà une grande énergie.

1920-1930 : LA MATURITE

Dès le début des années 1920, Hélène Guinepied a rompu définitivement avec le classicisme. Toujours inspirée par la nature, elle recherche un mode d'expression qui va à l'essentiel et se tourne résolument vers la modernité. Influencée par les dessins et tableaux de Paul Signac (particulièrement ceux qu'il peint entre 1892 et 1900 à Saint-Tropez) et ceux de Van Gogh, sa recherche de simplification du trait est de plus en plus aboutie.

 

Durant cette période, elle produit de nombreux dessins à l'encre de chine, des bois gravés ainsi que des gouaches, en s'inspirant de la technique du "cloisonnisme": comme dans un vitrail, les formes sont cernées à l'encre noire, puis les espaces vides ainsi obtenus sont colorés à la gouache avec des aplats de couleurs.

 

Les estampes japonaises, l' école de Pont-Aven ainsi que les Nabis ont clairement guidé l'évolution artistique d'Hélène Guinepied. Sa palette est d'une grande richesse de teintes. Les représentations d'arbres anthropomorphes, récurrentes durant cette période, sont remarquables.  

L'ILLUSTRATRICE

En 1921, Paul Guinepied crée une revue mensuelle à l'attention des médecins et pharmaciens: la Revue des Pages Médicales et Parisiennes.

 

La "chronique parisienne" en première page est toujours illustrée d'un dessin intitulé "Silhouettes de Paris", différent pour chaque numéro.

 

Hélène Guinepied livrera, de la création de la revue jusqu'en 1937,  une très importante série de dessins à l'encre de chine représentant les quartiers de Paris et leurs monuments.

 

Les dessins évoquent la technique de la gravure sur bois; le contraste entre le trait noir et les zones blanches induit les volumes. Les courbes, fortes et rapides sont construites en une succession de plans horizontaux qui créent la perspective. 

illustrations sources: BIUM, Paris

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